LabEx ICoME2

Le Labex ICOME2 a pour but d'établir des liens Education et Recherche entre l'Unité Mixte Internationale MSM (UMI CNRS-MIT), le CINaM (CNRs-Aix-Marseille Université) et le synchrotron SOLEIL.(en particulier la ligne Nanotomographie X parties de l'Equipex Nanoimage-X; l'UMI faisant par ailleurs partie de cet Equipex).

L'ouverture de l'UMI CNRS-MIT a eu lieu en Décembre 2011 comme l'expression forte des deux parties dans l'établissement de liens pérennes. L'UMI est composée pour moitié de personnels CNRS et d'universités françaises et pour moitié par des professeurs du MIT. L'accord pour la création de l'UMI entre le MIT et le CNRS a été signé en Juin 2011. Selon la volonté du président du CNRS, l'UMI a un site miroir à Marseille, au Centre Interdisciplinaire des Nanosciences de Marseille; projet qui bénéficie du soutien total d'Aix-Marseille Université.

De plus, l'UMI se trouve être le vaisseau amiral du groupement de recherche international (GdR-i M2UN); réseau qui connecte le CNRS, le MIT mais aussi une douzaine d'universités françaises, américaines et européennes et divers organismes de recherche français, européens et américains; soit au total une cinquantaine de chercheurs.

Le financement de ce Labex est utilisé (i) pour compléter les salaires des membres français (CNRS ou université) de l'UMI, (ii) pour la mise en place de son projet de recherche notamment à travers des collaborations avec le CINAM et SOLEIL (iii) pour mettre en place son projet d'éducation qui prévoit une participation au Master de Science des Matériaux d'AMU; des enseignements sont organisés par les membres Français et US de l'UMI via une école d'hiver annuelle.

Les récentes catastrophes environnementales (nucléaire au Japon ou fuite de pétrole dans le golfe du Mexique) soulignent une technologie des matériaux dépassée et montrent le besoin d'une ingénierie des matériaux renouvelée à partir des principes scientifiques fondamentaux. On arrive aux mêmes conclusions quand on regarde les pratiques industrielles en lien avec l'environnement pour les schistes méthanifères (gaz de schistes) ou encore les barreaux de combustibles nucléaires solides et leur stabilité sur le long terme. L'ingénierie doit se refonder sur la base d'un nouveau paradigme, l'approche multi-échelle "bottom-up" i.e. un système de pensée intégrant les différentes échelles de temps et d'espace pertinentes dans des modèles prédictifs.

Nous proposons de réaliser ce changement de paradigme pour les matériaux multi-échelle de l'industrie de l'énergie (intégrant la contrainte environnementale) comme le ciment, les céramiques, les géo-matériaux, les combustibles nucléaires ayant une texture et des modes d'évolution temporels (vieillissement) s'étalant sur de nombreuses échelles d'espace et de temps. L'approche "bottom-up" est bâtie autour un constant aller-retour entre simulation numérique et expérience; aspect central de ce projet. Nous avons l'ambition grâce à ce Labex et ces partenaires d'avoir un impact majeur dans l'industrie et sur ses pratiques d'ingénierie empirique en proposant une approche alternative assise sur les principes scientifiques fondamentaux définissant alors un nouveau domaine interdisciplinaire à la frontière entre Science et Engineering. Ce Labex et ses partenaires, UMI-MSM, CINAM et SOLEIL en connection avec le GdR-i MUN est le cadre idéal pour déployer l'approche "bottom-up" sera, nous l'espèrons,  porteuse de découvertes à la fois scientifiques et technologiques.

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