Le Labex Arts-H2H se propose d’articuler les recherches en arts (cinéma, arts plastiques, musique, théâtre, danse, littérature, photographie, nouvelles technologies...), en sciences cognitives et en médiations humaines. Explorant les nouveaux liens qui se tissent entre arts et techniques, sciences et réalité, espace physique et espace de données, il étudie les processus créatifs dans leurs dimensions artistiques, culturelles et sociales, et prétend dessiner le monde à vivre dans ses formes les plus imaginatives et innovantes.
Le Laboratoire d’excellence des arts et médiations humaines est lauréat des Investissements d’avenir depuis 2011. Dans ce cadre, les membres développent des recherches selon trois axes majeurs : situations, technologies, hybridations.
À travers la dimension du sensible et de la perception, se joue une pensée en actes, à la fois corporelle, psychique, intellectuelle et symbolique, dont la richesse imaginaire et technique se déploie dans le domaine artistique et se prolonge dans le domaine social. Les récents développements du secteur numérique élargissent aujourd’hui la réflexion sur les potentialités. La recherche porte sur le fonctionnement des pratiques artistiques et de création, et de leur médiation dans les domaines suivants :
Processus et fonctionnements dans la création : sensibilité et perception, comportements, processus d’appropriation, de décision, d’action, de composition… ; nouvelles formes du développement et de l’apprentissage dans les arts et les médiations humaines ; art, critique et société ; Art et science ; mémoire, création, archives et collections.
La richesse héritée des techniques spécifiques, le travail du sensible tel qu’il s’est constitué, les processus sédimentés dans les diverses disciplines demeurent essentiels aux arts. Cependant la présence des nouvelles technologies est un des facteurs qui tendent à transformer la manière dont l’art rend perceptible le sensible. Corollaire de cette transformation est l’évolution des relations entre les acteurs, les créateurs, les concepteurs et les destinataires des œuvres.
La recherche porte sur les conséquences de cette nouvelle configuration numérique, dans l’art et dans le monde. Elle pourra s’étendre en-dehors du « secteur numérique », et se développer dans le domaine de l’histoire des technologies : dispositifs artistiques et catégories sensibles (sons, images, textes…) ; Outils, concepts et pratiques artistiques (arts et environnement, arts et mobilité, arts et sciences…) ; ergonomie, création et diversité humaine (design, environnements, médiations adaptées…).
La recherche porte sur les formes de l’hybridation dans l’histoire des arts, ou sur l’impact des hybridations dans le monde contemporain :
Croisements entre les arts (texte et numérique, opéra et mise en scène, danse et interactivité, performance et arts plastiques…)
Humain / Technologie (technologies et comportements, technologies et représentations, philosophie…)
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